Façade de maisons à Rennes

L’immobilier d’entreprises à Rennes réalise de fortes performances en 2021, que ce soit dans le secteur des bureaux, locaux d’activités ou de l’immobilier logistique. Un dynamisme qui attire les investisseurs désireux de bénéficier des hausses de loyers.

 

Une attractivité qui concerne tous les segments de marché

L’immobilier d’entreprise rennais sort indéniablement renforcé de la crise de covid-19, et réalise en 2021 une performance remarquable : avec 115 000 m² de demande placée sur le marché de bureaux, la capitale bretonne enregistre en effet sa meilleure année depuis 10 ans. Les surfaces supérieures à 1000 m² représentent 25 % des transactions, le label « capitale french tech » attribué en 2019 à la Métropole rennaise attirant (entre autres !) les jeunes entreprises actrices de la cybersécurité. Le marché des locaux d’activités enregistre lui aussi une forte hausse de la demande placée qui atteint 130 000 m², + 25 % par rapport à l’année 2020. Environ 75 % de cette demande concerne des surfaces inférieures à 500 m², les PME recherchant aussi bien des immeubles neufs que des locaux d’activités de seconde main. Le dynamisme record du marché des locaux d’activités se traduit cependant par une réduction importante du stock disponible (100 000 m² contre 149 000 m² en 2020) avec un risque de fortes tensions ; les prix pourraient ainsi grimper en raison d’une offre trop basse, ce qui entraînerait à termes une baisse d’attractivité du marché rennais. L’immobilier logistique fait face à la même problématique, les stocks disponibles atteignant à peine 40 000 m². Le marché se caractérise en effet par une forte demande d’entrepôts avec 93 000 m² de demande placée en 2021, conséquence des nouveaux modes de consommation (e-commerce principalement) et du caractère stratégique que revêt la supply-chain

Investissements : la reprise du marché locatif

Contrairement à ce que l’on observe sur le marché francilien, l’immobilier de bureaux à Rennes Métropole continue d’attirer les investisseurs : 95 millions d’euros ont ainsi été investis en 2021, le marché locatif retrouvant un dynamisme incontestable. La LGV, le métro et les différents quartiers d’affaires de la capitale bretonne – tels que Atalante champeaux, Atalante Via Silva, la Courrouze et bien sûr pôle économique EuroRennes – en font un territoire de plus en plus attractif auprès des investisseurs institutionnels, SCPI notamment. La concurrence entre les investisseurs combinée à la baisse de l’offre disponible « prime » a cependant entraîné une légère baisse des taux de rendement sur le marché des bureaux, lequel se trouve désormais en dessous des 5 %. Concernant le marché des locaux d’activités, la tension et la hausse des loyers profitent pour l’heure aux investisseurs puisque l’on observe des rendements situés entre 6 et 7 % au sein des secteurs les plus prisés – zones d’activités Ecopôle sud-est par exemple. Mais pour conserver cette attractivité, Rennes Métropole devra nécessairement optimiser son offre foncière, notamment à l’intention des entreprises logistiques qui doivent à présent relever le défi de la livraison du dernier km.

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