Les nouvelles technologies continuent de transformer l’économie ; la blockchain, déjà utilisée dans le monde de la finance, rend désormais possible la « tokenisation » des actifs et favorise des transactions rapides, sécurisées et transparentes.
Une plus grande transparence des données
En tant que base de données contenant l’historique de l’ensemble des échanges effectués entre ses utilisateurs, une blockchain repose sur le stockage et la transmission d’informations. Une nouvelle technologie garante de sécurité et de transparence pour certains professionnels – dans le domaine de la finance notamment – en ce qu’elle ne nécessite aucun intermédiaire ni organe de contrôle centralisé. Une expérience réalisée par des spécialistes du droit immobilier – le cabinet LPA-CGR avocats – semble bien démontrer l’efficacité de la blockchain, le « smart contract » permettant en effet d’assurer la transparence des données et la traçabilité complète des actions réalisées dans le cadre d’une transaction. Au-delà de ces seules transactions, la blockchain peut également permettre de clarifier et ordonner les cadastres (ou de les créer au sein des pays qui n’en disposent pas) en constituant une base de données infalsifiable où seront inscrits les titres de propriétés.
Une technologie déjà utilisée dans le cadre de la finance
Le monde financier, soumis à moins de contraintes juridiques que les professionnels de l’immobilier d’entreprise, utilise déjà la blockchain en tant que registre de titres des sociétés immobilières. La loi PACTE et l’Autorité des marchés financiers ont ainsi validé le procédé de « tokenisation » des actifs immobiliers, soit la division d’un actif en plusieurs « tokens » représentant une part du bien immobilier. Ces tokens immobiliers sont créés et enregistrés sur une blockchain permettant de s’assurer de leur authenticité et de l’exactitude de toutes les données stockées, sécurisant ainsi les détenteurs de ces actifs. La blockchain va en outre faciliter et accélérer les transferts de valeurs tout en garantissant l’intégrité des opérations réalisées ; une technologie digitale qui ne s’applique d’ailleurs pas seulement au suivi des transactions et flux financiers, mais qui en matière de supply-chain va permettre de mettre en œuvre une plus grande traçabilité des produits – alimentaires notamment.
