Le marché immobilier lyonnais entame d’ores et déjà sa sortie de crise. Le marché de bureaux repart à la hausse, tout comme les investissements. Le secteur industriel de son côté poursuit son développement.
La reprise du marché des bureaux
L’immobilier d’entreprise de Lyon Métropole s’était distingué durant la crise sanitaire par sa résilience, en dépit de l’impact subit par le marché des bureaux, l’activité du secteur repart à la hausse avec 126 532m3 de bureaux commercialisés au cours du premier semestre 2022. Les trois premiers mois de l’année se sont ainsi traduits par une hausse de 34% du marché locatif tertiaire par rapport au premier trimestre 2021 : loin donc de s’effondrer, l’immobilier d’entreprise lyonnais anticipe les changements qui accompagnent les nouveaux modes de travail – télétravail et flex office principalement – en se portant vers de nouvelles surfaces, souvent de moindre taille mais plus flexibles
Investissements : un retour au niveau d’avant crise
Contrairement au marché francilien marqué par une stagnation en termes d’investissements, la Métropole lyonnaise renoue avec son dynamisme d’avant crise en dépit d’un taux de biens immobiliers acquis en baisse de 59% au regard de l’année 2021 : le montant engagé atteint ainsi 404 millions d’euros. Le marché des bureaux fait toujours office de locomotive et représente 59% des volumes investis en immobilier d’entreprise, les surfaces commerciales affichant une forte baisse –seulement 6% des investissements contre 28% en 2021… Dopé par l’e-commerce, l’immobilier logistique connaît pour sa part un essor fulgurant, les actifs industriels représentant pour leur part 18% des volumes investis (contre seulement 2% en 2021)
L’essor du marché immobilier industriel
Le marché des locaux d’activités lyonnais se porte particulièrement bien avec 175.259m² commercialisés au sein de la Métropole. Un chiffre en progression de 30% sur un an pour une performance supérieure de 5% à la moyenne décennale, témoignant ainsi de la vitalité du marché industriel lyonnais qui surpasse même le secteur tertiaire en termes de surfaces commercialisées.