Paris, de l’hyper-centre à la petite couronne
Le marché de l’immobilier de bureaux reste sans conteste l’un des plus dynamiques de France, Avec 15,2 milliards d’euros investis sur le marché des bureaux au troisième semestre 2019. L’Île-de-France et ces quartiers d’affaires arrivent naturellement en tête des secteurs prisés par les entreprises; la demande se concentre avant tout dans les huitièmes, deuxième et neuvième arrondissement qui combinent un environnement agréable et des prix moins élevés que dans le reste de la capitale. Au cœur de la petite couronne qui demeure très appréciée des sociétés, la ville de Boulogne (92) se distingue aux côtés de la Défense.
Lyon et Marseille toujours en tête des grandes métropoles de province
En province, Lyon arrive en tête des villes les plus recherchés par les entreprises en quête de bureaux en concentrant 27,6 % de recherche de bureaux à louer selon le sites bureaux locaux. Les nombreux projets d’aménagements de la Métropole lyonnaise, notamment le quartier d’affaires de la gare Part-Dieu et les projets d’immeubles de bureaux à Confluence ou du côté du Tonkin ne sont pas étrangers à la performance du marché immobilier tertiaire de la ville. Marseille arrive en seconde position des très grandes métropoles de province, avec des loyers attractifs portés en outre par le projet EuroMéditerranée qui vient enrichir l’offre de bureaux locale.
Lille, un marché immobilier professionnel d’envergure résolument européenne
Avec 280 000 m2 de bureaux placés en 2018 et le projet Euralille3000 qui en apportera 140 000m² supplémentaires dans le quartier d’affaires de la gare, Lille confirme son statut de carrefour européen pour ce qui concerne le marché tertiaire. Grâce à sa position géographique privilégiée proche de Paris, Londres et Bruxelles, la ville de Lille demeure un centre de gravité pour les grands acteurs économiques et les investisseurs attirés par un immobilier de bureau dynamique et en constante évolution.
La montée en puisse de l’arc-ouest.
Du côté de Bordeaux le marché de l’immobilier de bureaux se développe également avec l’arrivée de la LGV et le projet Euratlantique, qui viennent dynamiser le secteur tertiaire de l’agglomération bordelaise. De son côté la métropole nantaise s’est imposée comme un lieu d’implantation privilégié pour les entreprises, en accueillant notamment quelques grands noms comme Engie, EY ou Fidelia ; le marché immobilier de bureaux se trouve aujourd’hui renforcé par le quartier EuroNantes et ses 200 000 m² de bureaux. Au sud-ouest l’immobilier de bureau de Toulouse rivalise avec le marché lyonnais, si l’on en croit le baromètre Arthur Loyd : son pôle d’excellence aéronautique ainsi que la grande part de cadres dans la population contribuent à la montée en puissance de la métropole toulousaine. Ville à surveiller en matière de bureaux, la métropole de Rennes mérite sans doute de figurer en huitième place de par ses loyers attractifs – prix moyens compris entre 153 euros et 236 euros du m²/an – et le projet Eurorennes, qui tout en fournissant 30 000 m² de bureaux supplémentaires à l’agglomération assurera sa liaison avec Paris en moins d’1h30 via une nouvelle LGV.
Sophia Antipolis et Nice : des quartiers d’affaires ecofriendly
Avec 46.160 m2 de bureaux commercialisés en 2018, la technopole de Sophia-Antipolis prévoit d’accroître encore son offre immobilière de bureaux, grâce au développement de programmes tels que Naturae qui assurera d’ici 2021 la commercialisation de surfaces modernes et écologiques. La technopole européenne reste ainsi un des territoires les plus attractifs pour les sociétés désireuses d’acheter ou louer des bureaux au cœur d’un secteur au dynamisme économique croissant.
Du côté de Nice, la performance du marché immobilier tertiaire s’associe à la croissance verte avec le développement de l’éco-vallée ; il faut ainsi mentionner les deux grands projets d’aménagements des quartiers Grand Arénas et Nice Méridia, ce dernier prévoyant 360 000 m² de programme immobilier mixte dont une offre de bureaux « écofriendly ».