Des avantages en termes d’espaces
Dans la mesure où la crise sanitaire a réduit le temps de présence des salariés sur leur lieu de travail, les entreprises adaptent désormais leurs espaces professionnels aux nouveaux modes de travail notamment en réduisant leur empreinte immobilière. Les sièges sociaux sont donc repensés en termes d’espaces collaboratifs de taille plus modeste, fournissant aux salariés et collaborateurs de véritables espaces de vie plutôt que de simples postes de travail. Complétés par le télétravail et les différents espaces hors entreprise, les bureaux revêtent ainsi une nouvelle fonction centrée sur l’émulation, l’innovation et la socialisation. Outre la réduction de la taille des bureaux, leur reconfiguration permet de concevoir des espaces de travail flexibles et polyvalents en lieu et place de postes sédentaires individuels. Une évolution de l’immobilier qui doit permettre aux entreprises de s’adapter aux changements et nouveaux besoins pouvant surgir au cours de la vie de l’entreprise. La durabilité des espaces se trouve également au cœur des enjeux de l’immobilier d’entreprises : les nouvelles réglementations imposant une réduction des consommations énergétiques, les immeubles de bureaux doivent dès à présent accroitre leurs performances à la matière. Température, ventilation et éclairage doivent répondre aux impératifs écoénergétiques et de QVT, désormais indissociables d’un environnement de travail productif.
Une organisation du travail optimisée
Le travail hybride confère aux entreprises une plus grande souplesse grâce à la complémentarité entre travail présentiel et à distance tout en améliorant la productivité : une étude menée par l’entreprise Ctrip auprès de 1 000 employés montre ainsi que le télétravail augmente la productivité individuelle de 13 %. Ce à condition de ne pas rompre le lien social entre les salariés et collaborateurs, un renouveau des méthodes de management étant ici souvent nécessaire. Collaborer à distance suppose de maintenir une proximité avec les équipes et de veiller à l’émergence d’une culture d’entreprise solide, en remplaçant le fonctionnement « en silos » par de véritables interactions entre les membres de la société. La digitalisation des espaces est un autre point-clé du travail hybride, puisque les salariés et collaborateurs doivent pouvoir disposer d’un environnement connecté aussi bien au bureau qu’au sein des espaces « complémentaires » (domiciles notamment). Les nouveaux modes de travail sont ainsi très liés au nomadisme professionnel qui repose sur des investissements technologiques et l’avènement du Smart office. Le travail hybride offre donc la possibilité aux entreprises de tirer le meilleur parti des innovations technologiques.
