Eliminer les surfaces immobilières non utilisées
L’immobilier est le deuxième poste de dépense des entreprises après les salaires : dans un contexte de généralisation du télétravail, beaucoup d’entreprises font le choix de réduire leur surface de bureaux afin de réaliser des économies significatives. En effet le taux d’occupation réel des bureaux a été fortement impacté par la crise sanitaire, tombant parfois à 40 % selon les entreprises et secteurs considérés A titre d’illustration, une entreprise accordant 2,2 jours de télétravail à son personnel voit sa surface de bureaux nécessaire diminuer de 36 %. La start-up Bleckwen qui a déménagé ses locaux de La Défense vers Paris en 2020 va ainsi économiser 200.000 euros par an sur son loyer grâce à un recours plus intensif au télétravail et aux bureaux partagés. La sous location des espaces non-utilisés est également une option pour les entreprises désireuses d’optimiser leur stratégie immobilière
Renégociation de bail et sous location
L’optimisation des dépenses dans cotre stratégie immobilière passe également par la renégociation des loyers et la recherche de conditions contractuelles plus favorables à l’entreprise. Il s’agit donc pour celle-ci d’identifier les clauses juridiques ayant un impact financier significatif et de s’en servir comme levier. La renégociation du bail commercial nécessite le plus souvent l’accompagnement d’un professionnel de l’immobilier d’entreprise à même de mener avec le bailleur des négociations argumentées. Les espaces superflus peuvent aussi faire l’objet d’une sous-location au profit de professionnels en quête de bureaux disponibles à un prix accessible : une option qui permet aux sociétés de conserver leurs espaces professionnels et d’en garantir la rentabilité
De nouveaux espaces de travail plus flexibles
Accompagnant les nouveaux modes de travail et le nomadisme professionnel, le principe du Flex Office permet de mieux intégrer le télétravail et le Home-Office à la stratégie de l’entreprise. Celle-ci peut alors regrouper l’ensemble de ses collaborateurs sur un site unique de nature collaborative, offrant un environnement de travail connecté, flexible et optimisé en termes de surfaces. Les m² superflus peuvent alors être vendus afin d’alimenter la trésorerie de l’entreprise, le siège social devenant un lieu d’émulation et de lien social tenant compte des impératifs de mobilité des collaborateurs.