L’impact de la crise sanitaire : un recul à relativiser
À la fin du mois de septembre 2020, la demande placée en immobilier de bureau à Lyon s’élevait à 161 550 m² soit une baisse de 50% au regard de l’année précédente ; une baisse qui doit cependant être relativisée dans la mesure où l’année 2019 se distingue par des performances exceptionnelles. Si l’on compare les chiffres de 2020 à la moyenne décennale, la baisse est de l’ordre de 15 % seulement. Toujours est-il que le marché lyonnais a subi l’impact de la crise sanitaire, le confinement et le manque de visibilité ayant bloqué les processus de décision les sociétés et investisseurs. Ce sont principalement les grandes transactions qui sont touchées, la transaction moyenne se trouvant en baisse de 27% par rapport à celle de 2019 pour tomber à 525 m². Les recherches des entreprises en matière de bureaux se portent en effet désormais vers des surfaces plus petites. La part de neuf se trouve également en diminution passant de 68% en 2019 à 47% pour l’année 2020.
Attractivité des quartiers d’affaire lyonnais et maintien des investissements
La résistance du marché de bureaux lyonnais s’illustre par le dynamisme de ses quartiers d’affaires qui conservent leur attractivité, Part-Dieu et Gerland demeurant particulièrement plébiscités par les sociétés. D’autres secteurs poursuivent leur développement tel que Vaise ou la zone Techlid portée par la présence du siège du Crédit Agricole. Ainsi en dépit de la crise sanitaire, l’immobilier de bureaux lyonnais conserve une activité soutenue notamment pour les surfaces inférieures à 1000 m², le volume des ventes restant relativement conséquent. Si le marché des investissements affiche de son côté une baisse de 29 % sur un an, le volume investi atteint néanmoins 1,1 milliard d’euros au troisième trimestre 2020. L’immobilier de bureaux reste majoritaire avec un volume de 582 millions d’euros (52% du total des investissements), soit le 2ème plus haut niveau historique : un chiffre qui doit cependant être attribué aux résultats du premier trimestre qui s’inscrivent dans la continuité de l’année 2019.