L’essor du E-commerce
La première tendance que l’on observe au sein de l’immobilier logistique est bien évidemment le développement considérable du e-commerce, dopé par la crise sanitaire et les confinements. Cet essor augmente naturellement les besoins d’espaces de stockage et d’infrastructures, sachant que les achats en ligne ont dépassé en Europe les 700 milliards d’euros en 2020. Nécessaires à l’optimisation des flux, les entrepôts comptent désormais parmi les biens les plus recherchés : l’exigence des livraisons liées à l’e-commerce contribuent ainsi à une redéfinition du maillage territorial des bâtiments logistiques.
Accélération des flux et nouvelle logistique urbaine
Conséquence directe du phénomène précédent, le secteur logistique se caractérise par une dispersion et une accélération des flux imposant une constante optimisation de la qualité de service – dernier kilomètre notamment. La mutation de la supply-chain oblige ainsi les collectivités à adapter leurs aménagements en matière de logistique urbaine : insertion des lieux de distribution dans le tissu urbain, optimisation et mutualisation des flux de transports, réduction des nuisances à travers un nouvel urbanisme.
Rareté de l’offre disponible
L’extension et le renouveau de l’immobilier logistique accentuent le manque de surfaces disponibles, l’offre se trouvant particulièrement rare en milieu urbain. Le stock de sites industriels devrait a priori rester faible à long terme du fait de la hausse des coûts de construction et de la rareté des terrains ; la demande demeurant de son côté particulièrement forte en raison des phénomènes évoqués précédemment, la compétitivité de la supply-chain exige des solutions novatrices pour mobiliser et optimiser les espaces nécessaires à son fonctionnement.
Des rendements attractifs
Les caractéristiques précédentes confèrent au secteur logistique, notamment à la petite logistique et à l’industrie légère, un rendement particulièrement attractif. Une réalité perceptible au travers des SCPI, les locataires industriels – qui offrent souvent de bonnes garanties – entrant dans la composition de nombreux portefeuilles. Au second semestre 2020 le taux de recouvrement des loyers s’inscrivait à près de 100%, selon l’Observatoire des SCPI de Linxea. L’immobilier logistique traverse donc la crise sans problème majeur, les SCPI ayant même servi des dividendes en légère hausse au 3e trimestre 2020, à 4,09% en moyenne.