Une demande croissante pour des prix en hausse
Particulièrement attractive auprès des entreprises et investisseurs autant que des particuliers en quête de logement, l’agglomération lyonnaise est une de celles qui connaissent la plus forte hausse en termes de marchés immobiliers. L’évolution des prix au mètre carré à Lyon peut se mesurer sur plusieurs périodes : +0,3 % sur trois mois ; +2,2 % sur un an ; +13,7 % sur deux ans ; +47 % sur cinq ans ; +56,2 % sur 10 ans. La récente baisse de 0,4 % du prix/mètre carré à Lyon semble ainsi dérisoire par rapport à cette hausse considérable des prix. La forte demande des entreprises autant que des particuliers à l’égard de la capitale des gaules tient notamment à son dynamisme économique et à sa situation géographique. À seulement deux heures de Paris en TGV, Lyon est aussi un carrefour européen permettant de gagner plusieurs grandes métropoles. Ville jeune comptant de nombreux étudiants, la part des moins de 25 ans représente 34,7 % de la population de l’agglomération.
Des prix qui varient en fonction des arrondissements
Le prix au mètre carré varie fortement en fonction des quartiers et bien sûr des neuf arrondissements que compte la ville de Lyon : à titre d’exemple la Presqu’île lyonnaise qui englobe le premier et deuxième arrondissement (où l’on trouve notamment les quartiers de Bellecour et Hôtel de Ville) se distingue par un marché particulièrement tendu. Alors qu’à Bellecour les prix au mètre carré peuvent dépasser 7100 €/mètre carré, les prix sont susceptibles de descendre en dessous de 4750 €/mètre carré sur d’autres territoires de la métropole.
Les rues les plus chère vs les rues les moins cher de Lyon
Rues les plus chères :
- Cours Franklin Roosevelt : 7.573 €/m2
- Rue Childebert : 7.469 €/m2
- Rue Gasparin : 7.442 €/m2
- Avenue Maréchal Foch : 7.427 €/m2
- Rue Bellecordière : 7.356 €/m2
Rue les moins chères :
- Avenue du Plateau : 3.207 €/m2
- Boulevard de Balmont : 3.133 €/m2
- Rue de la Piémente : 3.052 €/m2
- Rue Doyen Georges Chapas : 2.965 €/m2
- Rue Philippe Fabia : 2.785 €/m2
Prix du m2 lyonnais par nombre de pièces
Les chiffres récents démontrent que les différents prix de la surface au mètre carré à Lyon ne varient pas seulement en fonction des arrondissements mais aussi du nombre de pièces des appartements. À titre d’exemple le cinquième arrondissement qui englobe le célèbre quartier de Fourvière et celui du Vieux Lyon affiche un prix moyen de 4700 €/mètre carré pour un appartement. La moyenne de prix/mètre carré la moins élevée est de 3120 € tandis que la plus forte et de 7110 €
Prix/m² à Lyon à la location
Bien évidemment le prix des loyers à Lyon varie en fonction du type de biens, appartements ou maisons. Le loyer mensuel moyen/mètre carré est ainsi de 16,9 euros pour un appartement et de 14,8 euros pour une maison. Que ce soit pour la vente de location, le prix au mètre carré a fortement augmenté en raison de la tension du marché
Acheter ou louer à Lyon
Entre le 1er janvier 2016 et le 1er janvier 2021, les prix du mètre carré à Lyon ont augmenté de 39,1 %, plus encore que dans d’autres métropoles prisées telles que Nantes, Bordeaux ou Paris. D’après différentes études, l’achat d’une maison dans l’agglomération lyonnaise nécessite un salaire moyen de 2950 € par mois, tandis que la location exige un revenu de 2400 €/mois. L’agglomération lyonnaise offre cependant un fort avantage aux acquéreurs et investisseurs présents sur le marché immobilier : en effet la durée d’amortissement des frais d’acquisition est de six mois, Lyon se positionnant en la matière comme la première ville de France
Comment calculer une surface habitable à Lyon ?
Que l’on considère un bâtiment d’habitation ou un immeuble de bureaux, connaître la surface habitable d’un bien est nécessaire pour tout propriétaire et/ou bailleurs. Évaluer correctement une valeur immobilière est notamment nécessaire pour être éligible au régime de défiscalisation par la Loi Pinel.
D’après les dispositions de l’article R. 111-2 du code de la construction et de l’habitation, la surface habitable se définit comme la surface de plancher auxquels s’ajoutent des éléments propres à l’habitation telle que les loggias, vérandas, combles aménagés et sous-sol. Ainsi plusieurs éléments doivent être exclus du calcul de la surface habitable incluant notamment :
- Les espaces occupés par les murs et cloisons
- Les marches et cages d’escaliers
- Les gaines
- Les embrasures de portes et de fenêtres
