Un immeuble en blanc correspond à une opération de construction qui débute avant même que les futurs locataires ou acquéreurs ne soient trouvés. Adapté aux zones où la demande est forte, ce type de construction représente néanmoins un risque pour les promoteurs
Il arrive que des promoteurs entament la construction d’immeubles dès lors qu’ils se sont assurés qu’une partie ou la totalité des surfaces aient trouvé preneur : on parle alors d’immeubles en gris. Dans le cadre d’une construction en gris, l’ensemble des démarches incluant les études préparatoires, les demandes de permis de construire ou l’acquisition du foncier sont réalisées en attendant la finalisation de la vente de la location. La construction « en blanc » en revanche va débuter sans qu’aucune vente ou location préalable n’ait été conclue, les promoteurs misant sur la possibilité de trouver ultérieurement les locataires ou acquéreurs. L’immeuble en blanc correspond donc à une opération spéculative : l’avantage de ce type d’opération réside dans la rapidité du projet dans la mesure où il n’est pas nécessaire d’attendre que les lots – bureaux, surfaces logistiques ou locaux commerciaux – aient été commercialisés avant d’entamer la construction. Les constructions en blanc présente donc un certain degré de risque puisque les biens peuvent demeurer vacants à l’issue de la construction si les locataires ou acheteurs ne se présentent pas. Ce type de lancement en blanc est cependant particulièrement adapté si une demande forte est présente dans le secteur géographique de construction, le risque se trouvant alors fortement réduit.
Lancé en 2020, le projet Arboretum est aujourd’hui le plus grand programme français de construction de bureaux en blanc: avec un budget de 650 millions d’euros, il illustre l’attractivité du marché immobilier d’entreprises auprès des investisseurs